Le désert

La plaine désertique n’avait jamais changé d’aspect, elle était toujours un étendu de sable qui trompait les pauvres âmes qui s’y perdaient. Les mirages y était si réelle qu’ils enivraient d’un seul regard le humains leurs yeux et tout se qui venait avec. Elle n’était pas interdite pour rien.

Anako avait, à pas lent, traversé la cité et le boisé qui les séparaient de cette plaine mystique. Elle avait là le terme de ses projets. Parce qu’ici il n’y avait pas une seule personne pour entendre ce qui s’y déroulerait dans les heures à venir. Il n’y avait rien qui ne pressait, plus maintenant, l’urgence avait disparu comme le jour comme la lune qui n’avait pas dénier faire face à la terre cette nuit. Elle avança encore un peu plus profondément dans le désert. Là où plusieurs serais probablement déjà perdu et en effroi devant les banc de sable à perte de vu. Voilà c’est au beau milieu de nulle part qu’elle stoppa sa route.

-Déshabille toi

Elle n’avait toujours pas perdu ce qu’il y avait d’inexplicablement glacé et tranchant dans sa voix. Et encore, ce n’était pas dans la nature de cette Déesse de donner des ordres, pourtant c’était bien ce qu’elle venait de faire. En un mouvement elle se retourna vers celui qui l’avait suivi jusque-là. Elle le fixait d’un regard qui devait sembler soit totalement vide soit d’un inattention qui ne pouvait être feinte. Elle le voulait nu resté encore à éclaircir pourquoi. Mais de toute évidence ce n’était pas pour le simple plaisir de l’observer.

Un corps Blanc dans la nuit si noir qu’y avait-il d’autre à voir dans ce désert qui les avalerait tous les deux tôt ou tard. Plus rien ne le protégeait, plus rien ne le sauverait, plus rien n’arriverait encore à le faire disparaître. Ici c’était eux qui avaient disparu. Là était toute la beauté de la chose. Un palais dans le désert, une seule pièce sans fenêtre sans murs seulement une grande plaque de marbre et de cristal, au milieu de laquelle il y avait un matelas. Il était là leur mirage à eux. Celui qu’il aurait certainement voulu … il était là le danger. Les mirages ne sont que ce que nous voulons voir.

- Déshabille moi.

Ses vêtements lui serait une deuxième peau, les lui enlever signifiait l’écorché morceau par morceaux les mètres de tissus qui la couvrait deviendraient alors des plaies béant au froid de la nuit. Il ne devait sans douté que lorsqu’il le ferais … sûrement à la hâte pour mieux retrouvé contre lui cette peau qu’elle n’aurait plus. Pour elle cette douleur réelle ne serait que minime vu ce que l’absence qu’il lui avait imposé lui avait faite déjà.

Le voilà décidément perdu, dans ce qui lui semblait les
limbes de l’amour, car il venait de mourir tout bêtement ou alors venait-il
soudainement de s’en rendre compte. Qu’attendait-elle de lui réellement?
L’amour , la haine , la souffrance …. le désespoir quantité de sentiments qui
ne lui était nullement inconnu. Un éclat doré se glissa vers Anako, subtilement
… il n’y croyait pas il voulait savoir pourquoi et son regard la croisa.





- Dis moi d’abords pourquoi, ce que tu attends vraiment de
moi .




N’êtes-ce la pour elle qu’un jeu
? Oui un homme se serait précipité vers elle bras ouvert, oui un homme n’aurait
pas posé la question par peur qu’elle se résigne a autre chose, qu’elle change
ses idées, sa mentalité. Mais lui il ne l’était pas, combien de fois avait-il
réagis si différemment du reste du monde. Aujourd’hui il le ferait encore. Il avançait
cette main tremblante vers elle, pour ne caresser que d’un toucher velours, que
d’une main de soie la couverture de sa peau.

Il était plus qu'étrange de voir la manière dont elle avait changé, cette douce déesse, en une statue de froideur. Elle lui donnait des frissons. Aucune émotions, aucune constations, aucune larme qui ne soit vraisemblablement pour lui. L'avait-elle pleurer lui, ou seulement avait-elle été décu par la solitude qui l'avait entouré lorsqu'il fut partit? Quoiqu'il en soit elle ne semblait porter aucune attention aux sentiments qu'il pouvait ressentir en ce moment, que se soit le fait d,être nu en plein désert, les regrets et les conséquences d'un si triste départ, ou encore le fait qu'il n'esperait plus que retrouver un infime confort dans ses bras le jour ou peut-être elle lui pardonnerait réellement...

* Es-ce de l'amour ou de l'inconscience que je vois dans vos yeux ? J'ai peur de vous déplaire et je ne l'ai déja que trop de fois fait, mais votre requête me semble inacessible voire impossible...oserais-je vous le dire ? *

Pour se rassurer il ne souhaitait qu'un baiser, y voir encore uen chance de se rattraper de trouver la force de changer un peu le malheureux et ignare vampire qu'il était. Dire qu'il ne souhait qu'être beau a ces yeux, et en ce moment il ne devait être que tout le contraire. Cette douleur au ventre qui le tennaillait, ce tressautement au coeur qui pincait sa poitrine de l'intérieur, la perdre était la plus cruel agonie et il la sentait pourtant s'éloigner que faire pour la retenir ? obéir ... peut-être ... il ne savait plus, c'est lui qui s'y perdait.

Sa main frolait toujour si délicatement sa joue, elle descendit tendrement à son cou, une main si froide il le savait très bien. Ses lèvres se suspendirent si près des siennes qu'il put en sentir la caresse de son souffle, et il oublia presque tout. La douleur, la souffrance, la solitude, la haine, tristesse et désarois, ne restait qu'un fond d'émotion muette qui se terrait dans la noirceur de son corps seul endroit ou se cacher au plus profond de ses yeux d'or.

Douceur, petite soeur
tu éveille en moi le plus ardent désir
un frisson de terreur, soupson d'ardeur
le rêve, l'illusion dans ton soupir
et je me perds dans tes yeux
comme un ignare necessiteux
de ton amour, de ta tendresse,
de ta chair une simple et cruel caresse.
laisse moi t'aimer
sans avoir à en pleurer...

Et ses mains hanteuse de nombreux souvenir vinrent caresser sa peau glissant sur elle comme de l'eau, de sa joue a son cou, de sa nuque a son dos, et c'est non sans douleur pour lui même qu'il obéit a son ordre avec la plus infini lenteur. Pourquoi se sentait-il ainsi violé alors que ses doigts tremblant avide de sa peau satiné délacait son haut ? Pourquoi... pourquoi un mélange de tristesse joyeuse et de peur controlé le prennait si facilement. Si faible... il obéirait.